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La Tour de Babel, symbole de la diversité
samedi 8 août 2015, par
D’après la Bible, la Tour de Babel est le symbole d’une malédiction divine. Elle est aussi l’origine mythique de la diversité et du monde, et de l’incompréhension.. La diversité, c’est la vie même. Il n ’existe qu’une seule race : la race humaine (non reconnue cela dit par la science génétique) L’identité de chacun est à la fois singulière et plurielle L’ exclusion sociale est fondée sur des stéréotypes.
– Nous sommes tous différents et tous égaux.
Toutes ces personnes anonymes qui forment notre entourage sont le produit d’expériences et de connaissances multiples. Chaque personne est la mémoire vivante d’une culture et d’une histoire différentes de la nôtre. Nous sommes tous différents et tous égaux. Tous ensemble, nous rendons possible la Cité de la Diversité.
– UNE HUMANITÉ PLURIELLE : "tous différents et tous semblables"
– Grands ou petits, blancs, jaunes ou noirs, nous tous, les humains, faisons partie de la même espèce (1) . Et pourtant chacun est unique.
– NOUS SOMMES TOUS PAREILS :
Garçons ou filles, nous recevons tous de la même façon un programme de vie. Dans chacune de nos cellules, celui-ci est inscrit est inscrit en 50 000 signes, les gènes, répartis sur 46 bâtonnets : les "chromosomes". Aujourd’hui, les chercheurs ont découvert, grâce au microscope, les chromosomes, mais ils ne connaissent encore que certains de nos gènes.
... ET AUSSI TOUS DIFFÉRENTS :
Dans une famille (2), nous nous ressemblons souvent puisque nous avons reçu la moitié de nos gènes de notre père et l’autre moitié de notre mère. Pourtant, nous sommes différents, car nous ne recevons jamais les mêmes moitiés que nos frères ou sœurs, sauf si nous sommes de vrais jumeaux. Comme les perles d’un collier (3) prises dans un même sac, les gènes de chacun se combinent au hasard.
Nos différences physiques sont dues à nos gènes : yeux bleus ou noisette, cheveux bruns ou blonds (4)... Ces caractères et bien d’autres sont donc hérités de nos grands-parents. Quelques gènes sont également responsables de maladies dites "héréditaires". D’autres se combinent mal et provoquent des handicaps.
Si nous classons les hommes et les femmes en Noir(e)s, Jaunes, Blanc(he)s, nous savons que ces distinctions sont très approximatives grâce aux nouvelles connaissances génétiques.
Les caractères raciaux sont transmis des parents aux enfants. On ne peut pas les modifier vraiment ( bien qu’il soit possible de teindre les cheveux, de les friser ou de les défriser). Des hommes de même race peuvent avoir des nationalités différentes, parler des langues différentes, avoir des manières de vivre différentes.
Les hommes ont entre eux beaucoup plus de ressemblances que de différences. Ils appartiennent à la même espèce.
Il n’y a pas deux personnes identiques. Chacune a sa façon de penser, d’agir, de vivre que nous devons respecter pourvu qu’elle n’entrave la liberté de ses voisins. Chaque personne est libre de s’habiller, de manger, d’habiter, d’aimer comme elle le veut. Cela constitue l’identité d’une personne qui mérite comme tout le monde respect et reconnaissance complète, pourvu qu’elle respecte les règles de vie commune. En grandissant, l’enfant s’aperçoit en sortant de sa famille, en regardant la télévision, qu’il existe de nombreuses différences entre les individus : couleur de peau, cheveux, silhouette, habitudes, croyances, religions, langues, et aussi comportements amoureux divers. Il existe des hommes qui aiment des hommes, des femmes qui aiment des femmes, et même d’autres petits enfants qui vivent dans des familles différentes : deux mamans vivant ensembles, deux papas vivant ensembles, ou encore un papa et deux mamans, ou une seule maman. Les enfants savent bien que peu importe de nombre de parents que l’amour que ceux-ci leur porte et les moments de complicité et de jeux qu’ils peuvent vivre ensemble...
Nous le voyons chacun de nous est différent, chacun vit différemment, et personne n’est supérieur à personne. Pourtant... certains sont mis à l’écart. Il arrive de juger ou de rejeter quelqu’un uniquement parce que son corps est différent ou bien ses fréquentations autres. Il arrive plus souvent de critiquer ou de mettre à l’écart ceux dont la culture, la religion ou la nationalité, les attirances amoureuses pour des personnes de même sexe sont différentes... au lieu de tenter de dialoguer, et de se comprendre. Cela aboutit souvent au rejet ou à des expressions de haine auquel l’Histoire du monde nous renvoie. Les personnes qui refusent de reconnaître les autres avec leurs différences présentes sous beaucoup de formes sont appelées "racistes"*, ou "homophobes"*. Dans les deux cas, il s’agit d’une exclusion contre laquelle lutte des associations connues comme La Ligue des Droits de l’Homme*, SOS Racisme*, le MRAP*, Amnesty International*, SOS Homophobie*, l’ILGA*.
– Questions :
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– RÉSUME :
– Le racisme, aujourd’hui, même s’il est moins virulent et répandu aujourd’hui, doit être constamment dénoncé et combattu. L’homophobie est un combat plus récent dont chaque jeune doit être porteur quelque soit son orientation amoureuse future. Car nous ne devons pas oublier que le racisme et le rejet de comportements considérés comme anormaux* entraînèrent une folie meurtrière effroyable, un génocide* organisé par Hitler au nom de la pureté*. Six millions de Juifs* et quatre millions de Tziganes* ont péri dans des camps de concentration, que des homosexuels* ont été également déportés...
– Force est de constater que les discriminations et le mépris ne sont pas seulement subis par les gens de couleurs ou de religions différentes ou ceux qui aiment des individus du même sexe, mais aussi dirigées à l’endroit des femmes que l’on considère encore bien trop souvent comme inférieure à l’homme. On réserve ainsi à ces derniers beaucoup d’emplois et responsabilités auxquels les femmes n’ont pas droit ; rare sont les femmes qui font de grandes carrières politiques. Les femmes n’ont reçu le droit de vote qu’après la seconde guerre mondiale. On se rendit compte de leur courage inégalable dans les actes de résistance contre les oppresseurs et la barbarie. En outre, les femmes sont souvent victimes d’insultes, de violences. Cela s’appelle le sexisme*.
– Rien ne prouve une quelconque infériorité de la femme, sinon les préjugés.
– Par contre, elle sont génétiquement programmée pour vivre plus longtemps que l’homme, sont physiquement plus résistantes... est-ce le prix à payer pour demeurer des citoyennes de secondes zones ? Des associations de femmes luttent pour un droit à la dignité et à disposer de leur vie comme elles l’entendent. Une petite fille vaut un petit un garçon. Le refuser est un acte d’exclusion qui vaut bien le racisme.
– Une même hiérarchisation des individus est apparue au nom d’une inégalité des sexualités. Si de nos jours, l’orientation homosexuelle est mieux acceptée, elle fait encore l’objet d’une dévalorisation. On ne la considère pas pleinement égale avec l’orientation hétérosexuelle. On parle alors d’hétérosexisme*, ce qui est une forme de discrimination sociale à l’encontre de ceux qui aiment des personnes de même sexe : les gays, les lesbiennes et les bisexuel-le-s.
– Je dois comprendre :
– Chaque individu, quelque soit son origine ethnique, sa
situation sociale, son
comportement amoureux,
son sexe appartient à notre
collectivité nationale ;
il a le droit
d’être "égal et différent"*.
Nous vivons dans une société
pluri-ethnique, pluri-culturelle,
pluri-sexuelle :
nous formons une humanité plurielle*.
(*cf. Réflexion d’Alain Touraine,
sociologue, page 40, in EX AEQUO, n°8/Juin 1997.)
– Les stéréotypes sont des opinions qui ne tiennent pas compte des singularités de chacun. Ce sont des mystifications. Et pourtant, ils fondent toutes les formes d’exclusion sociale, du préjugé à la violence généralisée :
– Le préjugé : des contes, des légendes, des phrases toutes faites, des rumeurs, des
blagues, des publicités, des nouvelles dans la presse, des films..
– La discrimination : dans le travail, dans l’éducation, dans la santé...
– La xénophobie : contre les immigrés et les réfugiés.
– Le sexisme et l’homo phobie : contre les femmes et contre les homosexuel(le)s.
– La violence localisée : des actions néo-nazies, des agressions contre les voisins, de la violence
domestique, des actions policières, des déportations...
– La violence généralisée : le nazisme, le fascisme, le stalinisme, la persécution religieuse
et la purification ethnique.
– Exercices : Recherchez sur internet des faits d’actualité illustrant des discriminations et commentez les.